Mes amours, mes amis, mes emmerdes..

27 Avril 2014

Un dimanche de pluie. J'espère que le temps va virer au beau rapidement, que l'on puisse profiter des ces 15 jours de vacances scolaire.

Une de mes voisines déménage jeudi. C'est dommage, c'est la seule avec qui j'ai un lien amicale dans le coin. La seule avec qui je vais boire des cafés, avec qui je peux vraiment discuter et nos enfants,  qui ont le même âge, s'entendent bien. Cela va me faire drôle , d'aller à l'école sans elle, de replonger dans ma petite vie sans réelle copine.

Enfin, heureusement que je suis une solitaire.

Je n'aime pas qu'on m'envahisse, ni qu'on m'impose un rapprochement trop régulier. Un peu sauvage, sans doute.

Dans les "nouveautés" de ma vie depuis 2 ans, et bien, il n'y a pas que du bon. Ma mère est actuellement traitée pour un cancer du sein. Elle m'a annoncé ça 2 jours avant mon anniversaire, en février. Elle a été opérée et à présent, elle fait des rayons tous les soirs, pendant 6 semaines. Elle va mieux, elle est fatiguée bien entendu, mais c'est sur la bonne voie.

 Je suis passée par des jours difficiles, sans doute moins difficile que pour elle, mais c'est étrange d'être mise subitement devant l'éventualité de la fin tragique d'une personne qu'on aime. On a beau vivre chaque jour en sachant que tout peut arriver, c'est comme si on était volontairement inconscient à ce sujet. Et pour cause, est ce que l'on pourrai bien vivre en gardant constamment à l'esprit que l'on va mourir ou que les gens qu'on aime vont mourir ? Je suis du genre à m'angoissée le soir, dès que je suis dans mon lit, dans le noir. Quand j'imagine que quelque chose de mal pourrait arrivé à mes enfants, alors là c'est la panique complète !

Et puis, quand je vois comment j'ai souffert de perdre simplement un homme que j'aimais, sans qu'il meurt, juste parce qu'il m'a quitté, je n'ose imaginé ce que l'on ressent quand on est face au décès d'un proche..

Je ne suis pas très gaie ce soir ! Sans doute que la pluie, la grisaille, ont un effet négatif sur moi..

A moins que ce ne soi le dimanche, comme bien souvent...

Puisse que j'ai rapidement évoqué mon ex amant, parlons en..

Je n'ai plus de nouvelle, depuis plus d'un an. J'ai envoyé un sms, et un mail, je n'ai pas eu de réponse. Il le fait exprès bien entendu. Il n'a  par exemple, pas changé de téléphone. Ma voisine l'a appelé un jour, en faisant comme si c'était une erreur, et il a répondu. Moi, je peux toujours appelé, il ne décrochera pas. A moins d'appeler avec un autre téléphone mais au final, a quoi bon ?

Je ne l'ai jamais croisé, bien que nous habitions pas très loin l'un de l'autre. En gros, il est physiquement sorti de ma vie. Mais seulement physiquement car il n'y a pas un jour ou je ne pense pas à lui. Souvent en étant en colère d'ailleurs. Je lui en veux énormément, non pas de m'avoir quitté, je sais trop combien les sentiments sont changeants. Mais de m'avoir imposé cette distance, ce silence, sans pouvoir comprendre, parler, crier, questionner...

Mais c'est comme ça. J'ai eu le choix de me venger, d'aller le trouvé, d'appeler sa femme. J'aurai pu faire tant de mal. Et ce n'est vraiment pas passé loin, je l'avoue...

Mais non, même si cela défoule sur le moment, je ne suis pas certaine que ça aide à guérir. Je préfère me dire que c'est un vieux con, lâche de surcroît et qu'il aurai mieux valu que je ne le rencontre jamais.

Il m'aura au moins permis de changer, de ne plus être la sentimentale que j'étais, à constamment chercher l'amour.

L'amour aujourd'hui, ça me fait peur. Je préfère m'en préserver..

 

A suivre...

 



27/04/2014
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