Mes amours, mes amis, mes emmerdes..

25 avril 2016

Pour que ma journée s'éclaire, ses mots sont encore ma plus belle lumière.

Les découvrir à mon réveil, les savourer encore et encore.  Je suis toujours étonnée de l'émotion que me procure la moindre de ses attentions.

Avec le temps, j'ai appris qu'il y avait des phases de rapprochement et d'autre, ou il est plus absent. Ce foutu temps qui n'a aucune importance pour lui ! Ces jours qui s'écoulent sans qu'il ne ressente le besoin de donner des nouvelles, sans même qu'il y pense peut être. Il a toujours été ainsi en 5 ans d'échange. Mais quand il se rapproche, quel bonheur ! Quand il me fait savoir qu'il est passé, qu'il pense à moi, quand il partage un sourire, une image, un coeur. Quand il comprend mes allusions. Quand il me laisse un message et que je vois que je compte aussi pour lui.

Nous sommes restés dans notre bulle. Elle est toujours quelque part. Les bulles, c'est plus solide qu'on ne le croit !

 

Le reste de ma journée ? Il fait un temps de novembre au printemps. Et j'ai besoin de soleil !  Mi juillet, nous irons chez ma mère, comme chaque été. Et je ne suis toujours pas impatiente. C'est fou ce que je suis peu famille. Il n'y a que mon noyau qui compte: mes enfants. Pourtant mon père et ma mère prennent de l'âge, ils ne seront pas éternels, et nous n'aurons pas profité les uns des autres. C'est drôle, ma mère disait de moi que j'avais du mal a couper le cordon. Il faut croire que mon cordon dispose d'une sacré rallonge ! Il y a 17 ans déjà que j'ai quitté le sud et je ne pense retourner y vivre un jour. Cela ne me tente vraiment pas. Ou alors le sud Est, la côte Basque, mon rêve depuis quelques dizaines d'années déjà. Mais pas le var, en tout cas, pas la côte..

Je suis devenue une vrai normande ! J'aime vivre ici, j'aime les paysages, j'ai juste un peu de mal avec la pluie ... mais même les normands ont du mal avec !

 

Au moment ou j'écris, j'entends les portes claquer et la voix aigu de ma voisine du dessus, qui crie, une fois de plus. Depuis Octobre, cette famille de réfugié Irakien, c'est installé dans mon immeuble. Ils ont 2 fils d'environ 13 et 16 ans et une fille qui doit avoir 18 ans, ou pas loin. Ce sont des chrétiens, et le reste de leur famille, les frères et les soeurs vivent aussi dans ma ville. Comme ils ne parlent pas français, ce n'est pas évident de partager autre chose que des bonjours et bonsoirs. Mais je l'avoue, les entendre se disputer si fréquemment, ça me fait tour drôle. Parce que bêtement, je me dis que des gens qui ont du tout quitter pour sauver leur peaux, doivent être soudés à jamais, et relativiser un tas de chose. Ben, faut croire que non! C'est tellement exceptionnel que je me dispute avec mes enfants (et avec qui que ce soit du reste) . Je me dis que tout peu arriver, d'une minute a l'autre, alors jamais je ne les laisserai partir fâché. Et quelle perte de temps que la colère et les disputes..

Il y a tellement d'autre émotion bien plus agréable a vivre..

 



25/04/2016
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